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LES RECHERCHES

Image de Franck V.

IRON MAN PEUT- IL ÊTRE CONSIDÉRÉ COMME UN TRANSHUMAIN ?

-C’est tangent au transhumanisme car les technologies qu’il utilise relève de l’exosquelette mais elles ne transforment pas de manière directe sa biologie. Cependant, on peut supposer que l’usage prolongé de cette technologie peut avoir un effet sur sa morphologie et entraîner une transformation cognitive (le cerveau se transformerait de manière quasi irréversible quand on utilise de manière prolongée un type d’outil).

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AU NIVEAU DE VOS RECHERCHES, Y A-T-IL DES PROJETS EN COURS ? SI OUI, LESQUELS ?

-Quand on parle de projet, il faut se rappeler que le transhumanisme cherche à impacter la société dans des domaines très divers.
-Il y a des projets qui relèvent de la biologie avec par exemple les recherches du gérontologue anglais Aubrey de Grey. Il a créé la formation SENS qui a pour but de décrypter le processus du vieillissement pour essayer de mettre au point des solutions qui permettraient de le ralentir voire d’aller jusqu’à le stopper.
-D’autres types de projets menés par des transhumanistes relèvent davantage de la politique. Ainsi tout récemment, l’organisation International Longevity Alliance vient d’écrire un courrier à l’attention de l’Organisation Mondiale de la Santé sous forme de pétition pour ouvrir les bases de données mondiales afin que tous les chercheurs y aient accès dans le cadre de la crise sanitaire liée au Coronavirus. L’idée sous-jacente est de lutter contre tous les facteurs liés au vieillissement et la pandémie de Coronavirus pourrait ainsi donner lieu à des recherches plus approfondies sur le fonctionnement du système immunitaire vieillissant.
-L’Association Française Transhumanisme a aussi des projets en aidant et en conseillant des jeunes chercheurs.

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QUELS SONT PRINCIPALEMENT LES PAYS CONCERNÉS PAR LE TRANSHUMANISME ?

-Le mouvement transhumaniste est d’abord apparu dans le monde anglosaxon et ne reçoit d’échos que dans les pays européens de culture occidentale, la Russie, l’Amérique du Nord et un petit peu l’Amérique latine. En Asie de l’Est, nous constatons qu’une partie du monde est très active dans le domaine du NBIC (nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives) mais ne parle jamais de transhumanisme. En effet, ces pays n’ont pas de débat éthique puisque, au Japon par exemple, les objets ont une âme (on peut même se marier avec robot). Ainsi, le mouvement transhumaniste n’a pas lieu d’être car ces pays ne craignent pas une perte d’identité liée à la déshumanisation et à l’avènement des machines. L’Europe continentale reste la plus frileuse quant à tous ces développements alors que la France participe à des avancées technologiques très importantes.

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