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NŒUDS DES DÉBATS

ANALYSE À LA SUITE DE L'ENTRETIEN

À la suite de l'entretien que nous avons effectué avec Monsieur Roux, porte parole de l'Association Française Transhumaniste, nous avons pu déterminer certains points qui faisaient débats. Ces derniers seront développés et complétés avec des recherches internet.


Éthiquement, socialement et scientifiquement parlant, le transhumanisme est au centre des débats. Il pousse divers acteurs tels que le corps médical et la société elle-même à s'interroger.  

DES DÉBATS ÉTHIQUES

D'un point de vue éthique, ce sujet est au cœur des colloques. Il est considéré, par certains, comme une déshumanisation du corps à travers les diverses implantations proposées par le transhumanisme. Ce dernier représenterait du côté religieux une volonté de se mettre au même niveau que Dieu en rendant immortels les êtres humains.

​En effet, les avis divergent beaucoup sur ces points. D'une part, les bio-conservateurs considèrent l'immortalité comme une atteinte à la démesure générée par des évolutions techno-scientifiques. D'autre part, les avis transhumanistes prônent la longévité de l’Homme. En réalité, les progrès médicaux ne permettent pas l'immortalité mais permettent de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Ce n’est pas seulement bénéfique à l’individu mais aussi à la collectivité. Vivre plus longtemps permettrait d’être plus attentif à l’environnement et au développement durable. Une bonne condition de santé dans l'avancée de l'âge permettrait une diminution des dépenses médicales liées au vieillissement de l'être humain.

DES DÉBATS SOCIAUX

D'un point de vue social, le transhumanisme apparaît pour la majorité de la population comme un facteur d'inégalités entre les différentes classes sociales En effet, plusieurs questions se posent : seules les personnes favorisées pourront en bénéficier ou tout le monde aura accès aux nouvelles technologies ? Les inégalités entre les pays développés et les pays en marge vont-elles s’intensifier ? 


Comme toute nouvelle technologie, le transhumanisme profite, pour l'instant, aux personnes un peu plus aisées mais il se généralise petit à petit et sera bientôt accessible à tous. ​Il existe tout de même le risque pour les pays sous développés et en cours de développement de ne jamais rattraper leur retard économique. Le transhumanisme pourrait alors freiner leur mondialisation. 


Ce sujet est d'autant plus controversé qu'il pourrait être un facteur de surpopulation. Le fait est que le transhumanisme va permettre de ralentir le vieillissement des personnes. Les récentes études effectuées révèlent que les taux de natalité ont chuté, ainsi l'allongement de la durée de vie des personnes ne représentera pas un problème pour la surpopulation. 

DES DÉBATS SCIENTIFIQUES

Sur le plan scientifique, cette innovation pourrait s’avérer bénéfique dans plusieurs domaines et notamment le domaine médical. En effet, le transhumanisme peut jouer un rôle important dans l'amélioration des conditions humaines. Ainsi, il permettrait de mieux résister face aux virus ou de vivre plus longtemps. Seulement, à l'image de toutes les nouvelles technologies, les technologies promues par le transhumanisme ne sont pas sans risques : on peut craindre des infections, une prise de contrôle à distance, un endommagement du génome ou encore une atteinte à la vie privée par récupération des données personnelles. Pour illustrer ce problème, l’exemple des exosquelettes est éloquent ; suite à une perte de contrôle, ceux-ci pourraient entraîner des troubles cutanés ou des blessures physiologiques.


Un autre risque du transhumanisme se situerait au niveau du cerveau. En effet, celui-ci apparaît comme un outil complexe dont on ne connaît pas encore totalement le fonctionnement et l’organisation. Ainsi, l’activité du cerveau étant également liée à celle des organes, il semblerait donc difficile, pour certains, d’envisager un homme connecté avec une puce identique pour tous les humains. Celle-ci aurait pour but de contrôler et de modifier l’individu mais cela serait alors contraire à la plasticité cérébrale qui nous rend tous singuliers. Un autre problème serait la modification des réseaux de neurones qui pourrait entraîner des dysfonctionnements conduisant à l’apparition de nouvelles pathologies.


De leur point de vue, les transhumanistes défendent le fait de pouvoir vivre beaucoup plus longtemps et en meilleure santé et prônent un modèle où les maladies possèderaient toutes un traitement. Ils insistent sur le fait qu’aucune avancée scientifique ne se fait sans risque.

Vous trouverez quelques précisions dans la partie entretien ou en cliquant ici.

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©2020 Transhumanisme.
Flavie Henry-Elisa Lemonnier-Asma Machhouri-Elodie Peyssi-Mathilde Ramé

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